mardi 6 mars 2007

RICHARD BESSIERE IN VERITAS

Dans l'esprit de mes lecteurs, je pense qu'il convient de rectifier le nom de F.RICHARD BESSIERE en mettant tout simplement RICHARD BESSIERE.

Quand j’ai écrit « Les Conquérants de l’Univers », j’avais, auteur précoce, 18ans et demi. N’étant pas majeur à cette époque, mon père a du signer le contrat à ma place avec Fleuve-Noir et en collaboration forcée avec Monsieur Richard, nouveau directeur littéraire qui s’engageait à manager mes œuvres futures, d’en assurer les traductions et autres avantages d’édition.

Je dispose de tous mes manuscrits originaux et il est facile de constater que Monsieur Richard n’a jamais écrit un mot ni apporté la moindre virgule dans mes textes. A la mort de mon père je demandai que le nom soit réduit à RICHARD BESSIERE. M’appelant moi-même Richard en deuxième prénom, cela ne me gênait nullement. Mais Monsieur Richard, qui a honteusement profité de cette fausse collaboration, s’est attribué des honneurs qu’il ne méritait pas allant même jusqu’à dire qu’il écrivait la moitié de mes textes ( cela a été confirmé par Monsieur Siry qui fut, avant de lui succéder, son collaborateur intime).

Tenu par une sorte de chantage venant de Monsieur Richard qui me disait que sans lui, je ne serais pas publié, j’ai donc subi durant de longues années cette oppression jusqu’au jour où j’ai du réagir.

C’est ainsi que Fleuve-Noir a du reconnaître cet état de fait. Mais comme Monsieur Richard assurait mes traductions, mes rééditions, mes adaptations sur Bandes Dessinées, et autres travaux de management, j’ai demandé à ce qu’il lui soit attribué 10% de mes droits habituels et 0.75% sur les exemplaires brochés.

J’ajoute que Monsieur Richard a usé du même procédé avec d’autres auteurs. Mais comme j’étais l’un des auteurs les plus vendus, je pense qu’il avait fait avec moi une très bonne affaire.

Pour conclure, je précise également, que mon pseudonyme de RIBES, est une contraction de RIchard BESsiere.

Amicalement,
Richard Bessiere