Richard Bessière nous a quitté

Richard Bessière s'est éteint le 22 décembre.

Voici l'article publié aujourd'hui par le Midi Libre.

Comme tous les lecteurs qui ont découvert la SF dans les années 60, j'ai lu beaucoup de ses romans. Les anticipations, mais aussi les Espionnages. A l'époque je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Alors Bessière, avec son abondante production, il était difficile d'y échapper. Je me souviens en particulier de deux titres que j'avais bien aimés, Les Jardins de l'Apocalypse et Quatre Diables au Paradis.

Et puis je suis passé à d'autres auteurs. Jusqu'à ce qu'un jour de décembre 2006 on me demande de m'occuper un peu de ce blog et de me mettre un peu dans la peau de ce Monsieur que je n'avais rencontré brièvement qu'une seule fois.

Et puis les années sont passés et le vieux Monsieur s'est usé, jusqu'à ce que la grande faucheuse l'emporte.

Me voici donc en ce lieu pour la dernière fois, pour un dernier hommage.

N'oublie pas, Richard, de saluer les peuples des étoiles pour nous, au cours de cet ultime voyage que tu accomplis.

Markus Leicht

RICHARD BESSIERE IN VERITAS

Dans l'esprit de mes lecteurs, je pense qu'il convient de rectifier le nom de F.RICHARD BESSIERE en mettant tout simplement RICHARD BESSIERE.

Quand j’ai écrit « Les Conquérants de l’Univers », j’avais, auteur précoce, 18ans et demi. N’étant pas majeur à cette époque, mon père a du signer le contrat à ma place avec Fleuve-Noir et en collaboration forcée avec Monsieur Richard, nouveau directeur littéraire qui s’engageait à manager mes œuvres futures, d’en assurer les traductions et autres avantages d’édition.

Je dispose de tous mes manuscrits originaux et il est facile de constater que Monsieur Richard n’a jamais écrit un mot ni apporté la moindre virgule dans mes textes. A la mort de mon père je demandai que le nom soit réduit à RICHARD BESSIERE. M’appelant moi-même Richard en deuxième prénom, cela ne me gênait nullement. Mais Monsieur Richard, qui a honteusement profité de cette fausse collaboration, s’est attribué des honneurs qu’il ne méritait pas allant même jusqu’à dire qu’il écrivait la moitié de mes textes ( cela a été confirmé par Monsieur Siry qui fut, avant de lui succéder, son collaborateur intime).

Tenu par une sorte de chantage venant de Monsieur Richard qui me disait que sans lui, je ne serais pas publié, j’ai donc subi durant de longues années cette oppression jusqu’au jour où j’ai du réagir.

C’est ainsi que Fleuve-Noir a du reconnaître cet état de fait. Mais comme Monsieur Richard assurait mes traductions, mes rééditions, mes adaptations sur Bandes Dessinées, et autres travaux de management, j’ai demandé à ce qu’il lui soit attribué 10% de mes droits habituels et 0.75% sur les exemplaires brochés.

J’ajoute que Monsieur Richard a usé du même procédé avec d’autres auteurs. Mais comme j’étais l’un des auteurs les plus vendus, je pense qu’il avait fait avec moi une très bonne affaire.

Pour conclure, je précise également, que mon pseudonyme de RIBES, est une contraction de RIchard BESsiere.

Amicalement,
Richard Bessiere

Fleuve Noir - Anticipation

Voici la liste de mes titres parus dans la collection Anticipation :

Les conquérants de l’univers (1951 - 1)
A l’assaut du ciel (1951 - 2)
Retour du météore (1951 - 3)
Planète vagabonde (1951 - 4)
Croisière dans le temps (1952 - 6)
Sauvetage sidéral (1954 - 37)
« SOS Terre » (1955 - 55)
Vingt pas sans l’inconnu (1955 - 60)
Feu dans le ciel (1956 - 64)
Objectif Soleil (1956 - 69)
Altitude moins X (1956 - 75)
Route du néant (1956 - 81)
Cité de l’esprit (1957 - 85)
Création cosmique (1957 - 89)
Planète de mort (1957 - 93)
La deuxième Terre (1957 - 97)
Via dimension "5" (1957 - 101)
Fléau de l’univers (1957 - 105)
Carrefour du temps (1958 - 111)
Relais Minos III (1958 - 117)
Bang ! (1958 - 121)
Zone spatiale interdite (1958 - 126)
Panique dans le vide (1959 - 129)
Le troisième astronef (1959 - 135)
Ceux de demain (1959 - 139)
Réaction déluge (1959 - 144)
On a hurlé dans le ciel (1959 - 148)
Terre degré "O" (1960 - 153)
Générations perdues (1960 - 157)
Les pantins d’outre-ciel (1960 - 162)
Escale chez les vivants (1960 - 166)
Les lunes de Jupiter (1960 - 169)
Destination moins J.C. (1961 - 175)
Plus égale moins (1961 - 179)
Légion Alpha (1961 - 183)
Les mutants sonnent le glas (1961 - 188)
La guerre des Dieux (1961 - 192)
Les poumons de Ganymède (1962 - 198)
Les derniers jours de Sol 3 (1962 - 201)
Les 7 anneaux de Rhéa (1962 - 205 - Réédition J’ai Lu 2848)
Micro-invasion (1962 - 210)
La mort vient des étoiles (1962 - 214)
Visa pour Antarès (1963 - 222)
Les jardins de l’apocalypse (1963 - 228)
Planète à vendre (1963 - 232)
Pas de Gonia pour les Gharkandes (1964 - 238)
Alerte en galaxie (1964 - 244)
Un futur pour M. Smith (1964 - 250)
La planète géante (1964 - 255)
N’accusez pas le ciel (1964 - 259)
Les pionniers du cosmos (1965 - 264)
Le chemin des étoiles (1965 - 268)
Les maîtres du silences (1965 - 279)
Je m’appelle... « tous » (1965 - 280)
Les mages de Dereb (1966 - 289)
Agent spatial n°1 (1966 - 293)
Cerveaux sous contrôle (1966 - 300)
Inversia (1966 - 306)
Cette lueur qui venait des ténèbres (1967 - 320)
L’enfer dans le ciel (1967 - 329)
Chaos sur la genèse (1967 - 335)
Ne touchez pas aux Borlocks (1968 - 342)
Tout commencera... hier (1968 - 359)
Des hommes, des hommes... et encore des hommes (1968 - 365)
La machine venue d’ailleurs (1969 - 372)
Cauchemar dans l’invisible (1969 - 380)
Les marteaux de Vulcain (1969 - 400)
On demande un cobaye (1970 - 406)
Les prisonniers de Kazor (1970 - 422)
Quatre « diables » au paradis (1970 - 438)
Concerto pour l’inconnu (opus 71) (1971 - 461)
La loi d’Algor (1971 - 473)
Variations sur une machine (1971 - 482)
Le vaisseau de l’ailleurs (1972 - 501)
Énergie -500 (1972 - 516)
Quand les soleils s’éteignent (1972 - 531)
1973... et la suite (1973 - 555)
Les seigneurs de la nuit (1973 - 591)
Les ruches de M.112 (1974 - 615)
Les sources de l’infini (1974 - 636)
Quand la machine s’emmêle (1974 - 646)
Les portes du futurs (1975 - 696)
Et la nuit fut... (1975 - 700)
Déjà presque la fin (1977 - 773)
Cette machine est folle (1977 - 809)
L’homme qui vécut deux fois (1978 - 852)
Tout va très bien madame la machine (1979 - 903)
Les quatre vents de l’éternité (1980 - 964)
Quand la machine fait « boum » (1980 - 1032)
N’aboyez pas trop fort, Mr Brenton (1981 - 1114)
Les survivants de l’au-delà (1982 - 1136)
Avant les déluges (1983 - 1214)
Après les déluges (1983 - 1228)
A la découverte du Graal (1983 - 1261)
Les maîtres de l’horreur (1984 - 1293)
Les pierres de la mort (1984 - 1346)
Silence... on meurt ! (1985 - 1370)
Cadavres à tout faire (1985 - 1411)

Ne touchez pas aux Borlocks

Ne touchez pas aux Borlocks est disponible aux Editions du Triangle pour 3 Euros. Cliquez sur la couverture pour le commander.

La machine venue d'ailleurs

INCROYABLE MAIS VRAI !
La Tour Eiffel en plein New-York.
L’Amérique plongée dans un collectivisme pire que celui de la défunte URSS.
Une société où l’usage des drogues est quasiment obligatoire.
Des avocats qui plaident en versifiant.
Des végétaux qui parlent.
Une société où la laideur est glorifiée.
Tout ça à cause de...
... à cause de LA MACHINE.
Une machine qui crée des mondes pas si virtuels que ça.
Une machine aux origines incertaines :
LA MACHINE VENUE D’AILLEURS.

Le premier volume du cycle de la Machine a été réédité aux éditions Eons. Disponible en ebook (2,30 €) et en édition papier (9,40 €). Cliquez sur la couverture pour commander.

Les Seigneurs de la Nuit

Les seigneurs de la nuit, Grand Prix de science-fiction 1973, a été réédité plusieurs fois. Voici la version des Editions Astratom. Cliquez sur la couverture pour découvrir le résumé ou pour le commander au prix de 6,00€.

Les Conquérants de l'Univers

Les éditions Eons ont réédité en un seul volume les cinq romans du cycle des Conquérants de l'univers.

Le livre est disponible à la fois en ebook (11,50 €) et sous forme d'un beau livre (29,40 €, port compris). Cliquez sur la couverture pour obtenir plus d'informations.